mercredi 8 avril 2015

Devoirs de vacances (de février)

Il fallait cette fois-ci dessiner un lit défait. Le premier dessin ne me satisfaisant pas j'ai recommencé, à plusieurs reprises, tentant de trouver le tour de main pour reproduire les étoffes, les drapés. Je reprendrai peut-être l'exercice à l'occasion, en utilisant des couleurs pour varier  les plaisirs.

Pas moyen de tout faire tenir dans mes pages…

Notre tête de lit est un cosy-corner (sans «corner») ramassé dans la rue il y a un petit paquet d'années. Le bois est satiné, et les portes des placards ne sont pas enjolivées comme il était de coutume de le faire dans les années 1930. Peut-être date-t-il des années 1940…
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J'ai également profité de ces vacances pour faire un tour à Orsay et visiter «Sept Ans de réflexion», l'exposition consacrée aux récentes acquisitions du musée, avant qu'elle ne prenne fin. J'y ai reproduit plus ou moins habilement quelques-unes des œuvres admirées.


Edgar Degas, Danseuse en maillot, pastel sur papier vélin fin, vers 1896. 
Ce dessin avait avait fait jaser à l'époque parce que le justaucorps de la dame était à peine perceptible.
 Il faut que je reprenne mon croquis pour retravailler les contrastes.

Édouard Vuillard, Deux Femmes dans un bois, pastel sur papier, vers 1890.

Paul Ranson pour le dessin (1895), tapisserie brodée à l'aiguille à laine sur toile à cannevas par son épouse, France. 

Karl Blossfeldt, Astrantia Major, épreuve sur papier au gélatino-bromure d'argent à partir d'un négatif réalisé sur verre entre 1890 et 1895. 

Étonnament, pas de vidéo de présentation de l'expo, uniquement une captation de la conférence de présentation, mais La Tribune de l'art en présente de nombreux visuels sur une même page…


7 ans de réflexion. Dernières acquisitions par musee-orsay

Je n'avais pas mis les pieds dans ce musée, pourtant l'un de mes préférés, depuis bien trop longtemps. En plus de m'exercer, j'en ai profité pour voir la galerie des Impressionnistes rénovée et m'attarder devant Le Déjeuner sur l'herbe ou encore L'Asperge de Manet, avant de parcourir le rez-de-chaussée.

Alors qu'on distingue bien toutes les couleurs à l'écran les traits sont en réalité quasiment ton sur ton, c'est fascinant.

Je m'étais concocté un programme de visites pour la deuxième semaine de ces vacances – même si rien ne dit que je l'aurais entièrement suivi – mais la douce, qui devait descendre à la campagne avec son père, a été malade la nuit précédant leur départ. Nous avons donc passé quelques jours entre filles, en ne mettant presque pas le nez dehors. Une des expos qui me tentait a pris fin durant cette période, ce n'est que partie remise pour les autres…

1 commentaire:

Hélène a dit…

Joli exercice, recopier les maîtres. Beaucoup à apprendre de cette façon, et ce, dans tous les arts.