jeudi 31 mai 2012

Une bonne chose de faite

Mi-mai, je pars à mon fameux rendez-vous. Je compte prendre mes timbres fiscaux et faire faire mes photos en chemin. Je vais au distributeur acheter des sous. Manque de bol, il est en panne. En remontant vers une autre machine j'entre dans le bureau de tabac où j'ai prévu d'acheter lesdits timbres et demande si d'aventure ils acceptent les paiements par chèque. Comme c'est non, je vais au distributeur suivant et file les chercher. En sortant de chez le buraliste quelques gouttes commencent à tomber, mais pas suffisamment pour m'arrêter. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire me voilà trempée comme une soupe, mon imperméable ne l'étant que de nom, la pluie s'étant mise à tomber dru, accompagnée de grêle, m'obligeant à fermer les yeux. Je finis par me mettre au sec en attendant que ça se calme puis je file au Photomaton et de là à l'arrêt de bus. J'avais peur que l'on se rende compte que ma robe était bonne à essorer mais le cadrage actuel des photos d'identité fait qu'on ne voit quasiment pas les vêtements. Avec ça la petite avance que j'avais en partant s'est transformée en retard mais, arrivée à destination, je n'ai pas eu à attendre longtemps avant d'être appelée.
Pour les autres passeports, j'avais téléchargé le formulaire sur l'Internet. Pour le mien, j'avais utilisé celui remis par la dame du quai de Gesvres. On ne vous prend qu'une photo dans le premier cas, deux dans l'autre. Le monsieur qui s'est occupé de moi a scanné le formulaire, mais le logiciel a fait des siennes et il a finalement dû saisir mes coordonnées manuellement. Quand est venu le moment de prendre mes empreintes, la machine n'en a pas voulu : mes mains étaient trop sèches. Il a fallu s'y reprendre plusieurs fois pour chacune, alors que six d'entre elles devront finalement être effacées. Quand il m'a demandé mon extrait de naissance j'ai demandé pourquoi, quai de Gesvres, on m'avait affirmé que je n'en aurai pas besoin. Réponse : pour accélérer le processus.
Fin de semaine dernière le Musicien dont j'avais cette fois-ci laissé le numéro a reçu un texto le prévenant que c'était prêt. Jusqu'au bout j'aurai redouté le grain de sable qui… mais voilà, ça y est (et pour un peu je me traiterais de mauvaise langue).


Je suis allée chercher le sésame tout à l'heure. Dans un premier temps on m'a dit qu'il n'était toujours pas arrivé. Quand j'ai répondu qu'on avait reçu un texto, la jeune femme au guichet a revérifié. Ouf, il était bien là. Ensuite elle m'a demandé mon ancien passeport. Il est périmé depuis plus de dix ans et  trop bien archivé pour que je remette la main dessus. Ma demande de passeport avait été enregistrée comme une première demande. Ce n'est que lorsque j'ai précisé ce dernier détail qu'elle a accepté de me le remettre. Il a ensuite  à nouveau fallu laisser mes empreintes, présenter une pièce d'identité ne suffit plus.

Nous comptions partir loin cet été mais ces démarches ont été longues et entre-temps le prix des billets d'avion a fait un bond de plusieurs centaines d'euros, quel que soit l'aéroport de départ. Je voudrais bien savoir pourquoi certains pays demandent un passeport valide dès la réservation (et d'autres vous en demandent un quand vous y allez en tant que particulier mais pas dans le cadre d'un voyage organisé !). Qu'est-ce que ça peut bien faire, qu'est-ce que ça change, du moment qu'on l'a au moment d'embarquer ?
À moins de tomber sur une super affaire c'est râpé pour cette fois, mais au moins serons-nous fin prêts l'année prochaine…

Je suis en attendant bien contente d'avoir évacué cette affaire qui m'aura pas mal fait cavaler. Je vais pouvoir passer à autre chose.

2 commentaires:

Hélène a dit…

Peut-être un coup de chance inattendue avec Corsair demain ? C'est sûr que, moi, j'irais voir dès aujourd'hui ce que ces gens-là racontent et comment ils le racontent pour être en mesure de mieux manœuvrer demain. Des fois que…

Plouf_le_loup a dit…

ah ben dis donc !! Impressionnant le périple que ça demande, et les vérifications, fichages, revérifications, suspicions d'office, etc. La France est devenue une administration géante, dans le plus mauvais sens du terme...